Les matières vibrantes, MOUVEMENTS LIBRES @font-face {font-family:"MS Mincho"; panose-1:2 2 6 9 4 2 5 8 3 4; mso-font-alt:"MS 明朝"; mso-font-charset:128; mso-generic-font-family:modern; mso-font-pitch:fixed; mso-font-signature:-536870145 1791491579 134217746 0 131231 0;}@font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-536870145 1107305727 0 0 415 0;}@font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-536859905 -1073732485 9 0 511 0;}@font-face {font-family:"Myriad Pro"; panose-1:2 11 6 4 2 2 2 2 2 4; mso-font-alt:"Segoe UI"; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;}@font-face {font-family:"\@MS Mincho"; panose-1:2 2 6 9 4 2 5 8 3 4; mso-font-charset:128; mso-generic-font-family:modern; mso-font-pitch:fixed; mso-font-signature:-536870145 1791491579 134217746 0 131231 0;}p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman",serif; mso-fareast-font-family:"MS Mincho"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast;}.MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; font-size:10.0pt; mso-ansi-font-size:10.0pt; mso-bidi-font-size:10.0pt; mso-fareast-font-family:"MS Mincho"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-ansi-language:EN-US; mso-fareast-language:JA;}div.WordSection1 {page

« Une pierre d’aimant placée sous l’oreiller d’une épouse infidèle avait le pouvoir, disait-on, de lui faire avouer sa faute. La croyance populaire attribuait à l’aimant une telle force qu’un seul fragment suffisait pour guérir toute sorte de maux. »

Dans l’Antiquité, en Chine, puis un peu plus tard en Grèce, au vu des étonnantes propriétés de la magnélite, apparaissait la tentation de l’associer à la magie… 

L’opportunité de réaliser un projet artistique dans un monde industriel est irrésistible. Lorsque j’ai eu l’occasion de venir faire un photoreportage chez EUROMAG, beaucoup de choses m’ont immédiatement séduites visuellement dans cette usine de fabrication d’aimants, et l’envie de photographier le corps en mouvement dans cet univers a été immédiate. Je me suis aperçue qu’étonnamment le langage de la fabrication des aimants et les sujets qui m’intéressent dans la danse contemporaine ne sont pas si éloignés.

Rapidement j’ai associé à ce projet Gaëlle qui est devenu chorégraphe et modèle. Elle est éducatrice sportive formée en danse primitive.

Nous travaillons sur le corps dans l’espace (les directions, poids-légèreté, apesanteur), les mouvements (verticaux, horizontaux, rythme, glissement, pression, torsion, attirances, flottement), les formes géométriques, les matières (minérales, métalliques), ying-yang, ombre et lumière …

Mon projet est porté sur l’idée de mettre en évidence les contrastes, les situations qui n’ont pas habituellement lieu. Les éléments qui ne sont pas fait pour se rencontrer.

L’espace industriel et l’artistique…l’usine et le corps…la puissance et la fragilité…

Où va le mouvement ? Dans quel espace s’inscrit-il ?

Les forces et les faiblesses …dans l’espace insolite et inhabituel tel que l’espace industriel.

Mon but est de me placer comme un observateur, d’éprouver, de comprendre et de présenter les différents aspects du mouvement dans la situation d’une usine. Et pas n’importe laquelle : celle de production d’aimants. Ou tout la thématique prend le sens de l’attirance et de l’opposition, de l’attraction, de la matière et l’énergie, visible et invisible.. Mais aussi des différences et disproportions : le corps fragile (agile par la danse, mais aussi par la maniabilité des ouvriers) dans le milieu minéral et métallique.