série "Habitations, une anarchie régulée" - L'Inde

Dharavi, Mumbay

Dobiwalla, Cochin, Kerala

Regarder aide à comprendre. Montrer au travers de mon regard est une nécessité pour moi, en tant que photographe.

Marcel Proust disait : « Rester, c’est exister, voyager, c’est vivre ».

Les « Dhobis »- les laveurs des vêtements à la blanchisserie publique de fort Cochin (Kochi), dans la région de Kerala.

Depuis XVIIs, mais cette ville de négoce a attiré depuis toujours les convoitises de commerces : les Chinois, les Arabes, les Néerlandais et les Portugais… pourtant j’ai l’impression que la condition humaine de ces habitants ne change pas beaucoup.

Et le Dharavi, un bidonville situé au cœur de l’agglomération de Mumbay. J’ai découvert de l’intérieur en faisant une visite guidée l’organisation très structurée des cellules comme des entreprises dans ce grand slums en Inde. Les travailleurs dans différents secteurs de la production et de l’artisanat. Cela m’a donné une idée de l’habitat informel des gens, des familles et des infrastructures collectives Une anarchie régulée !

Dans les grandes villes mondiales, le logement informel représente une part non négligeable de l’espace urbain. Dans les années à venir, 90% de la croissance urbaine se concentrera dans les aires asiatiques et africaines et des millions d’habitants investiront un habitat précaire et non régulé par les autorités locales (Nations Unies, 2014), Magazine Cogito, 2017